L'obscurité et le cerveau : pourquoi avons-nous peur même lorsqu'il n'y a rien ?

L'obscurité réveille nos peurs les plus profondes. Pourquoi avons-nous peur ? Évolution, psyché, culture. La nyctophobie n'est pas seulement un problème d'enfance.

La peur de l'obscurité était un avantage évolutif, permettant à ceux qui étaient plus prudents de survivre. L'obscurité est synonyme d'inconnu, ce qui est encore effrayant aujourd'hui.

Jusqu'à 73 % des enfants âgés de 4 à 6 ans ont peur du noir. C'est un processus naturel de maturation, lorsque l'enfant imagine des menaces invisibles.

44 % des adultes ont peur de l'obscurité, 1 sur 10 garde la lumière allumée. L'obscurité affecte la qualité du sommeil et active le système d'alarme.

L'amygdale - le centre de la peur- traite les menaces, ce qui conduit à l'anxiété. Un petit bruissement dans l'obscurité peut déclencher une réaction excessive.

La nyctophobie est une peur intense et irrationnelle de l'obscurité qui interfère avec le fonctionnement quotidien. Elle peut conduire à la panique.

Dans les films d'horreur, l'obscurité est un symbole de danger. Les meurtriers attaquent la nuit, les démons apparaissent à la tombée de la nuit. La culture populaire perpétue la peur de l'obscurité.

Lapeur de l'obscurité perturbe le sommeil, les gens ont peur d'éteindre la lumière et de dormir à la lumière. Cela entraîne de la fatigue et du stress.

La nyctophobie peut être traitée. La thérapie cognitivo-comportementale et l'exposition à l'obscurité sont utiles. Le changement est possible et le taux de réussite de la TCC peut atteindre 90 %.

L'obscurité intensifie la douleur car le cerveau se concentre davantage sur les sensations désagréables. L'effet est plus marqué chez les personnes anxieuses.

La peur du noir est partagée par des millions de personnes. La bonne nouvelle, c'est qu'il est possible d'y remédier. La thérapie et l'information sont utiles.